Plage 1

intervenant Jacques Laris de CCS
qui présente le questionnaire de l'opération à deux jeunes usagers de la Stas^?

• Jacques : Un petit questionnaire. Alors tu as des questions, tu vois, sur dépistage, préservatif, etc. Tu coches...
• Jeune homme (JH) : Ah, Vih et tout !
• Jacques : Voilà. Donc tu coches comme tu l'entends, Ok ?, et puis ensuite on regardera les réponses ensemble (...) à moins vraiment que tu n'en veuilles pas, et si tu n'en veux pas, je le reprend (le jeune homme en veut, et Jacques poursuit) Alors qu'est-ce que t'en penses, là ? Pensez-vous qu'on est toujours capable de maîtriser la situation ?
• JH : Non
• Jacques : Alors si tu veux mettre non, voilà, on coche cette case. Très bien, ça c'est honnête, je pense, de cocher "non"! Donc on va regarder, ensemble, rapidement... Sans copier l'un sur l'autre, j'ai vérifié vous avez répondu la même chose. Ce qui veut dire que tous les deux, vous vous êtes trompés à la question numéro deux. "Quand faut-il faire un test de dépistage ?"
• JH : En direct !...?
• Jacques : En fait, c'est trois mois. On pourrait penser que ce serait mieux si on pouvait... mais c'est pas possible ! Parce qu'il faut attendre un certain temps pour pouvoir détecter le virus dans le sang, savoir si on a été ou non contaminé. Par contre, quarante-huit heures (48h) ça existe, mais c'est pas un test de dépistage, ça s'appelle un traitement d'urgence. Imagine que, euh, une rupture de capote, dans un rapport sexuel... ça peut arriver. Je parle même pas du cas où on l'utilise pas ! Mais imaginons rupture de capote, on peut aller dans un service des urgences, à l'hôpital, dans les quarante-huit heures. Faut pas laisser passer quarante-huit heures. Là, on a un entretien avec un médecin, et on va voir avec lui si oui ou non on se fait proposer un traitement d'urgence, qui est une mise sous trithérapie, donc quelque chose d'assez lourd, pendant un mois. C'est pour ça qu'il y a un entretien, pour voir si ça vaut le coup, si la personne est motivée, etc. D'accord ? Bon. Alors, ce petit questionnaire je vais vous le rendre, parce que si vous allez le rendre... à Actis, rue Gambetta... À Actis, vous pourrez vous faire offrir des préservatifs masculins fantaisie. Et vous pourrez également, comme ça vous en saurez un peu plus que la plupart des gens, vous faire présenter et savoir à quoi ressemble un préservatif féminin... ça peut être utile
• JH : J'en ai déjà vu, à l'école
• Jacques : Ah oui ? Et bien là tu pourras en avoir, et même gratuitement si t'en veux, pour offrir... donc ça, le petit fascicule jaune, ça reprend les indications que je vous ai données par rapport au dépistage, traitement d'urgence, etc. Et la dernière chose que je peux vous offrir, voilà, c'est une petite carte...